Bienvenue, étranger.

Google est-il votre ami davantage que Bérangère Martin de 5e A ? Qu'arrive-t-il si un désespéré se jette à travers une fenêtre Windows ? Madame Bovary est-elle inscrite sur Meetic ? Vous n'êtes pas sûr d'avoir la réponse ici, mais au moins vous serez-vous posé la question. Bonne lecture !

jeudi 30 décembre 2010

La pomme ou Orange, mieux vaut choisir son fruit

Entendu ce midi à la cantine :
"J'avais croisé des gens de chez Orange Labs, ils m'avaient parlé de Tabee [leur tablette tactile, NDLR]. Ils m'ont raconté comme c'était bien, avec plein d'applis, connecté, comme ça devait être un succès commercial..."
"Oui les gars, mais il fallait mettre une pomme derrière pour le vendre !"
Et voilà. Tout un marché raté faute d'avoir misé sur le bon fruit, c'est ballot tout de même.
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vendredi 12 novembre 2010

Google, tu veux être mon ami ?

Il fut un temps, quand on voulait être à la page, on parlait de référencement.
Bientôt, pour faire plus chic et plus initié, on transforma le référencement en sigle, anglophone de surcroît, et on causa SEO.
Ces derniers temps, il est très à la mode d'avoir un site google-friendly.

Simples changements de formulation ? Je ne suis pas sûre. Le Search Engine Optimization évoque les aspects arides, techniques, et quelque part égalitaires du référencement. De plus, il s'adresse à tous les moteurs de recherche, dans leur ensemble. Dans l'expression "google-friendly", je retrouve la drôle de notion de "friend" (ré)inventée par facebook pour désigner les personnes faisant partie d'un réseau étendu, et il s'en dégage une sorte de parfum de flatterie et de fausse connivence. A l'intention de qui ? De Google uniquement, évidemment, le seul qui compte aujourd'hui.
Un moteur de recherche peut-il être ton ami ? Faut-il ruser pour être bien référencé ? Faut-il afficher une bonne humeur de convenance dans les sitemaps ?

Bientôt, à la place de "404, la ressource demandée n'existe pas", Google nous indiquera peut-être "it's complicated"...
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lundi 8 novembre 2010

L'affaire du pirate du parc Montsouris

Ces derniers temps, il se passe des choses étranges sur "mon" site. Des articles se vident de leur contenu pendant leur sommeil, des tests émigrent vers d'autres rubriques sans prévenir leur auteur, des diaporamas se suicident.
 
Que fait-on dans ces cas-là ? On prend son détecteur d'empreintes digitales, pardon, d'empreintes numériques (c'est quasiment la même chose après tout), et on mène l'enquête.

Il appert de cette investigation que des adresses IP étrangères "emprutent" les pseudos des diverses personnes autorisées à gérer le site, et réalisent des actions de suppression ou de déplacement avec ces pseudos. Un coup, c'est Lucie qui, alors qu'elle est tranquillement en reportage, voit son double éditer un test depuis un ordinateur italien. Une autre fois, c'est le week-end qu'une IP logeant près du parc Montsouris se met en tête de supprimer un diaporama avec l'identité usurpée d'Isabelle, qui était au cinéma à cette heure-là. Cela dit, ça reste relativement rare et supportable (les contenus pouvant souvent être ressuscités et n'étant pas non plus tous touchés par cette fièvre autodestructrice).

Les développeurs, campés sur l'inviolabilité et la droiture de leur code, crient au piratage et me demandent de porter plainte. Les administrateurs du réseau, eux, rigolent : "un pirate", me disent-ils avec leur bon sens de derrière les serveurs, "ça t'efface tout ton site pour te poster des photos de bites partout" - c'est-à-dire : c'est fier de montrer son pouvoir de nuisance et ça se manifeste clairement, éventuellement avec des revendications. Un pirate informatique étant rarement différent d'un pirate d'Al Quaeda en cela : à quoi sert un piratage réalisé en douce, qui ne fait qu'agacer sans nuire réellement et qui n'est relié à rien ?

Sinon, dans une scène d'Amélie Poulain, elle se mettait en tête de se venger de son voisin râleur en déplaçant un soir sa télécommande dans le frigo (ou quelque chose comme ça), en changeant ses numéros de téléphone préenregistrés une autre fois, etc, une petite action à chaque fois jusqu'à ce que le voisin se mette à douter de son propre cerveau. C'est peut-être un tordu de ce genre-là qui erre chez nous. Non ?

(la suite au prochain épisode)
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mercredi 29 septembre 2010

Twitterature versus fiche de lecture

Vous faites des dîners en ville à dominante techno-littéraire-je-me-la-raconte ? Alors vous avez entendu parler de la twitterature.

Pour rappel, pour ceux qui ne sortent pas dans les dîners branchés dans tous les sens du terme (et c'est permis), la twitterature, c'est l'histoire de deux petits malins qui résument les grandes oeuvres littéraires en moins de 20 tweets - et non pas, comme on a pu le croire au début, en un seul (bon, c'est déjà vachement moins drôle). Et en rajoutant des LOL à l'intérieur des phrases de 140 caractères, pour... ben pour accentuer le côté lol de l'entreprise, quoi, au cas où vous n'auriez pas saisi. Ca donne des choses comme ce délicat monologue intérieur de Mme Bovary : "qui paiera les dettes de mon mari ? Pas ceux avec qui j’ai couché. Vais avaler du poison. Résoudra les problèmes de tous. Enfin, les miens." 

Un défi, d'extraire la moelle de ces grands classiques en à peine quelques phrases ? Peuh. Hier soir, chez moi, j'ouvre une copie qui traîne - pour des raisons professionnelles, mon fiancé a tout le temps des copies de lycéens qui traînent. Frais émoulus du collège, ces jeunes avaient pour mission, pour leur premier devoir, de résumer l'histoire du Baron Perché (Italo Calvino), lu pendant les vacances. 

Résultat ? Deux lignes à peine, que je cite de mémoire : "Un garçon qui va devenir baron quand son père mourrera (sic) vit dans les arbres après qu'on a servi des escargots à table." Voilà. Tout est dit. Lycéen : 1, twittérature : 0.
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jeudi 23 septembre 2010

Des fourmis et des sites

Parfois, sur les sites communautaires que je fréquente, et particulièrement sur celui sur lequel je travaille bien sûr, j'ai une drôle d'impression démiurgique.

Tous ces petits internautes là, population grouillante et captive, racontant leur vie, exposant leurs actions, se géolocalisant en direct. Avides d'un commentaire, à la merci d'un clic.

Me remonte à l'esprit un jouet vu à la boutique de la Cité des Sciences : une fourmilière transparente. La vie d'une communauté entière exposée à l'oeil curieux d'un enfant. S'il faut égarer l'une des ouvrières ou changer de reine pour les besoins de l'expérience, pourquoi pas. Et les fourmis, sont-elles conscientes que le gel bleu n'est pas leur milieu naturel ?

PS : je me rends compte que ce blog prend une tournure de plus en plus insectophile. En même temps, vu qu'on parle de web, hein.
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jeudi 16 septembre 2010

Eloge des blogs mode

La blogosphère fashion, c'est comme les cupcakes : tendance, luisant, sucré et rapidement écoeurant. Petit haut-le-coeur devant toutes ces filles qui rêvent de devenir la prochaine Garance Doré, s'auto-détaillent avec complaisance, prennent des poses plus ou moins réussies dans des décors plus ou moins "glam", se sapent insolite et vont traîner devant les défilés dans l'espoir d'être repérées et photographiées par leurs pareilles.

Que je me disais l'autre jour.

Et puis, j'ai remarqué une fille place Stalingrad, silhouette gracile et gracieuse. Puis une autre. Et encore une autre. Impossible de ne pas deviner leur appartenance à cette même mouvance des blogueuses mode, qu'elles en fassent partie ou qu'elles en soient les égéries inconscientes. C'est nouveau. Nouveau que ces filles existent, nouveau qu'elles soient aussi nombreuses à s'autoriser un style personnel et à réussir à toucher du bout des doigts l'allure sans en avoir l'air, ou simplement nouveau que je les remarque enfin ? Quelque soit la raison, les blogs de mode en sont la cause. J'ignore s'ils ont fabriqué cette nouvelle race d'élégantes ou s'ils l'ont simplement découverte à mes yeux. Reste ceci : quelques grammes de finesse dans ma rue parisienne. Alors, rien que pour ça, j'avalerai le cupcake jusqu'au bout.

PS : en illustration de ce post, le livre du plus célèbre blogueur fashion, Scott Schuman, alias "the sartorialist". Que devient un blogueur 2.0 qui a réussi ? Un écrivain 1.0 sur du bon vieux papier périssable.
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samedi 4 septembre 2010

Les bugs ont-ils une âme ?

Vous savez que les bugs ont été nommés d'après un véritable cafard dont la présence dans une machine (je ne me souviens plus s'il était mort ou vivant - ou agonisant ?) perturbait son fonctionnement.

Historiquement, le bug n'est donc pas qu'un chiffre mal placé au milieu d'une suite de 0 et de 1. C'est aussi une bestiole qui a ses raisons que la raison ne connaît absolument pas. Et parfois, je ne suis pas loin de croire, une création diabolique ou divine inventée tout exprès pour nous faire enrager / perdre notre temps / rougir nos yeux devant l'écran / ridiculiser.

Ridiculiser ? Oui, grâce à ce moment particulier aussi appelé dans mon vocabulaire "bug du profane" : vous constatez un souci. Persistant. Vous testez, vous retestez, vous changez de navigateur, vous videz vos cookies, vous re-retestez : vous êtes sûr de vous, il y a un bug. Vous appelez le développeur / l'administrateur réseau / l'informaticien du coin. Il se penche sur votre écran. Vous demande de refaire l'action qui mène au plantage. Et là, pouf ! Envolé. Résolu. Il ne vous reste plus qu'à balbutier : "je te jure, ça marchait pas". Et lui de faire "oui, oui" sur le mode de "encore une neuneu à ne pas vexer".


Bien sûr, ce genre d'incident désagréable m'arrive encore. Mais depuis quelque temps, je suis aussi témoin du phénomène inverse : on m'appelle pour me montrer un souci sur le site que je gère. J'y vais. J'effectue l'action. Et sous la pression surnaturelle de mes doigts sur le clavier, le bug n'ose pas reparaître. J'avoue, j'en tire :
1) une fierté déplacée
2) une indulgence toute acquise pour la personne qui m'a appelée là et se décompose d'agacement
3) la certitude que les bugs restent de petites bêtes sournoises qui choisissent ou non d'obéir à qui ils jugent dignes.

Preuve que notre monde de machines n'est pas encore exempt d'affects ni de surprises. Ouf.

PS : le charmant objet qui illustre ce post est vendu ici. Si vous avez envie d'offrir un cadeau à votre informaticien chéri qui part à la retraite, c'est le moment.
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Tous les jours, je lave mon cerveau avec le Net

Connaissez-vous Toile Libre ?
Moi non plus, jusqu'à cette affiche repérée dans mon quartier. Un visuel rétro-provoc pour un concept bien simple : une association de passionnés d'informatique qui ne veut pas abandonner le web aux grosses entreprises marchandes (enfin c'est ce que j'en ai compris en parcourant les FAQ). Un de leurs buts primordiaux est disent-ils de rendre l'hébergement accessible à tous.
Une sorte de droit au logement virtuel, quoi.

Pour en savoir plus, c'est ici : http://www.toile-libre.org/
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lundi 30 août 2010

Le code a changé

L'autre jour, je n'arrivais plus à retrouver ma combinaison pseudo / mot de passe pour un site que je ne visite pas très souvent.
J'avais pourtant l'impression d'avoir mis au point un système assez efficace. Moi, chamane de l'ordre informatique, ne créant pas de nouveaux codes à tort ni à travers. Voyons :

- J'ai un mot de passe difficile pour les infos très perso (messagerie principale, sites sensibles...)
- Un autre difficile, variation sur le premier, pour certains autres sites qui n'acceptent pas les mots de passe à moins de 8 caractères (hein gmail)
- un facile pour les sites pas sensibles
- un professionnel perso (accès à mon ordi, à mes back-offices...)
- un professionnel "partagé" pour quand je dois aussi donner l'accès à d'autres (bases photos...)
- un professionnel de mon ancien boulot dont je me sers encore pour quelques trucs
- un commun avec mon fiancé pour les trucs administratifs
- un code chiffré pour ma banque en ligne

Et côté login :
- soit le login c'est l'email... Nombre d'emails (pro et perso) que j'utilise actuellement : 4 perso + 3 pros (qui arrivent tous sur la même boîte mail, mais le moyen de se souvenir avec lequel on s'est inscrit ?)
- mon pseudo de lycée
- mon pseudo d'étudiante
- mon pseudo professionnel
- et quelques autres créations que j'ai oubliées, quand ce n'est pas le site lui-même qui m'a attribué un login.

Je ne parle pas, évidemment, de tous ces sites où l'un ou l'autre vous est imposé. Je ne vous parle pas non plus des codes hors internet (carte bancaire, portes d'entrée...) qui s'y ajoutent dans notre cerveau. Non, restons à cette simple équation : moi, fille ordonnée = 10 logins à combiner avec 7 mots de passe environ. Si quelqu'un a ses cours de maths de sa jeunesse sous la main, qu'il me calcule le nombre de probabilités, mais à mon avis il fait déjà mal au crâne.

Mon père me rappelait l'autre jour qu'il existait autrefois (ou toujours ?) sur les Macs une option "trousseau". Certes. Mais, se reprit-il : "et qui a le code pour accéder au trousseau ?". Aïe.
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jeudi 26 août 2010

Ectoplasme de site

Avant de mettre des améliorations en "prod", c'est-à-dire en vrai pour ceux qui ne sont pas familiers du jargon, on passe toujours par une phase de test (sauf quand on n'est vraiment pas sérieux parce qu'on a dix-sept ans... bon, ça s'est vu).

Ces tests s'effectuent sur un site-miroir dit "preprod", où toutes les améliorations et fonctions ont été fidèlement reportées au fur et à mesure, sauf... le contenu.
 
Le contenu de ce site de test, sauf exception, est en effet uniquement constitué d'articles, diaporamas, messages etc... créés dans le but unique de tester des fonctions. Et ça provoque un effet bizarre lorsqu'on est habitué au vrai site, un peu comme de retrouver un jumeau fantôme Groseille lorsqu'on vit Lequesnois au quotidien. La structure est la même, mais plupart des contenus sont vides ; les photos ne correspondent pas aux titres ; les participants sont en nombre très réduit et s'appellent tous "test1" ou "admin" ; les articles versent dans la caricature du contenu habituel, le grand n'importe quoi, la version latine ou le vide intersidéral. On dirait Tacite sous acide.

Dans les coins, on retrouve aussi des bouts de développements pas aboutis, vestiges de changements d'avis ou d'ambitions ruinées.

Je dédie ce post au développeur qui a créé un sondage in / out qu'il a intitulé "hinne ou août ?"
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lundi 23 août 2010

La déchéance du point-virgule

Qui se souvient qu'un point d'interrogation prend un espace avant et un autre après, un point pas d'espace avant mais un après ? Quel logiciel d'édition intègre encore les espaces insécables chers à mon coeur ? Qui prend la peine d'utiliser les accents quand il écrit un mail de son iphone (ou pas, d'ailleurs) ?

Et qui n'a jamais transgressé sciemment une de ces règles pour faire tenir son titre sur une ligne / éviter que la ponctuation se retrouve seule et malheureuse à la ligne / tenir en 140 signes ?

J'avoue, &nbsp (soit "non-breakable space", soit "espace insécable" en langage machine) est l'un des premiers enchaînements HTML (qui a dit "et le dernier" ??) que j'aie maîtrisé. Un point d'exclamation collé à son titre m'oppresse et une virgule trop entourée d'espaces me fait pitié. Bref, j'aime les règles typographiques, d'un amour désuet et voué à l'échec dans notre média, si je souhaite être sincère avec moi-même.

Mais l'espèce ponctuatoire en voie de disparition qui m'émeut le plus, c'est le point-virgule. Un moment rare et subtil, le point-virgule. Une respiration dans les longues phrases, une nuance du discours. Bref : un dinosaure dans notre univers de phrases courtes, percutantes, monotâches. Une constatation déjà établie par rue89 il y a deux ans, au sujet des nouveaux usages journalistiques, mais que le web accentue drastiquement.




Tout n'est pas perdu cependant : il est un usage où le point-virgule est devenu indispensable... et c'est celui du smiley. De l'objet littéraire et vaguement précieux, le point-virgule est soudain devenu un accessoire du lol et du langage sms. Triste déchéance. Mais qui aura au moins l'avantage de préserver encore un temps sa place sur nos claviers ;-)
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vendredi 20 août 2010

Je me souviens (quelques mots sur moi)

Je me souviens.
Quand j'avais six ans, par là, mon père a un soir ramené un ordinateur portable à la maison. C'était rare à l'époque et c'était un Toshiba crème. Il n'y avait pas de souris, bien sûr. Il fallait taper des instructions doc mystérieuses pour ouvrir une session, après on se dirigeait avec les touches F et les flèches. Si on alignait un certain nombre de signes de ponctuation sur un certain nombre de lignes à la suite, on pouvait créer des formes et même des images.

Quand j'avais douze ans, je crois, j'ai lu dans Science et Vie Junior un article qui racontait la naissance et les potentialités du Web. Ca m'a fascinée, autant que l'article du mois d'après qui racontait les projets de colonisation des fonds marins par des habitations-bulles.

Quand j'avais seize ans, j'ai convaincu ma mère de prendre un abonnement club-internet. Avec ma meilleure copine de l'époque, geekette avant l'heure, on s'envoyait avec bonheur le soir des mails-fleuves. Et puis on attendait devant l'écran au son du modem qui se connectait laborieusement. Eventuellement j'essayais pour passer le temps de faire une recherche sur Altavista suite à quoi je me faisais enguirlander parce que j'occupais trop la ligne téléphonique et qu'en plus ça coûtait cher à la minute, l'internet.

Quand j'avais vingt et un ans, la bulle venait d'éclater et dans l'école de journalisme où j'étudiais, la spécialisation "internet" a été fermée, vu que ce n'était pas une voie d'avenir pour leurs étudiants.
Aujourd'hui j'y suis. Je me souviens. Et j'essaie d'imaginer.


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