Bienvenue, étranger.

Google est-il votre ami davantage que Bérangère Martin de 5e A ? Qu'arrive-t-il si un désespéré se jette à travers une fenêtre Windows ? Madame Bovary est-elle inscrite sur Meetic ? Vous n'êtes pas sûr d'avoir la réponse ici, mais au moins vous serez-vous posé la question. Bonne lecture !

samedi 4 septembre 2010

Les bugs ont-ils une âme ?

Vous savez que les bugs ont été nommés d'après un véritable cafard dont la présence dans une machine (je ne me souviens plus s'il était mort ou vivant - ou agonisant ?) perturbait son fonctionnement.

Historiquement, le bug n'est donc pas qu'un chiffre mal placé au milieu d'une suite de 0 et de 1. C'est aussi une bestiole qui a ses raisons que la raison ne connaît absolument pas. Et parfois, je ne suis pas loin de croire, une création diabolique ou divine inventée tout exprès pour nous faire enrager / perdre notre temps / rougir nos yeux devant l'écran / ridiculiser.

Ridiculiser ? Oui, grâce à ce moment particulier aussi appelé dans mon vocabulaire "bug du profane" : vous constatez un souci. Persistant. Vous testez, vous retestez, vous changez de navigateur, vous videz vos cookies, vous re-retestez : vous êtes sûr de vous, il y a un bug. Vous appelez le développeur / l'administrateur réseau / l'informaticien du coin. Il se penche sur votre écran. Vous demande de refaire l'action qui mène au plantage. Et là, pouf ! Envolé. Résolu. Il ne vous reste plus qu'à balbutier : "je te jure, ça marchait pas". Et lui de faire "oui, oui" sur le mode de "encore une neuneu à ne pas vexer".


Bien sûr, ce genre d'incident désagréable m'arrive encore. Mais depuis quelque temps, je suis aussi témoin du phénomène inverse : on m'appelle pour me montrer un souci sur le site que je gère. J'y vais. J'effectue l'action. Et sous la pression surnaturelle de mes doigts sur le clavier, le bug n'ose pas reparaître. J'avoue, j'en tire :
1) une fierté déplacée
2) une indulgence toute acquise pour la personne qui m'a appelée là et se décompose d'agacement
3) la certitude que les bugs restent de petites bêtes sournoises qui choisissent ou non d'obéir à qui ils jugent dignes.

Preuve que notre monde de machines n'est pas encore exempt d'affects ni de surprises. Ouf.

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